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ÉPILOGUE

Pierriche, de retour à son village, s’est mis à travailler avec ardeur et à prier le bon Dieu suivant les conseils de sa bonne mère. Aujourd’hui, sans être millionnaire, il vit heureux et content.

Le soir, quand il arrive de son travail, sa chère moitié lui dresse une table bien garnie et ses petits enfants lui sautent au cou pour le couvrir des baisers les plus affectueux.

Le notaire, ne pouvant supporter plus longtemps la grande humiliation qu’il avait essuyée comme homme de loi, vendit sa villa Florentina et alla se réfugier dans une retraite obscure pour méditer sur le moyen de devenir millionnaire sans entrer dans les banques. Nous n’en avons eu aucune nouvelle depuis plusieurs années. Espérons qu’il est heureux et que sa science légale n’a jamais été trouvée en défaut.