« Son premier soin fut de remettre au marquis d’Albergotti les documents que Jean Godin lui avait confiés et qui aidèrent le chevalier de Lévis à remporter, l’été suivant, la dernière victoire française dans la Nouvelle-France.
« Comme il se fait tard, mon cher Louison, je vais suspendre mon récit à cet endroit pour ne le reprendre que jeudi prochain, car jusque-là j’aurai beaucoup de foin à engranger.
— C’est très bien, père Godin, j’éprouve un sensible plaisir en vous entendant raconter une aussi jolie histoire ; mais le devoir avant tout.
— Jeudi soir, après avoir pris une autre douzaine de dorés, je terminerai le récit des aventures de mon grand-père Jean Godin et de son ami Pierre Léveillé. »
Les deux amis se donnent une bonne poignée de main et ils retournent chacun à leur demeure.