Page:Rouquette - Meschacébéennes, 1839.djvu/145

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A la terre jetant un éternel adieu,
Pour toujours, tu voudras te reposer en Dieu.
Mais comme un ange pur et que Dieu nous envoie,
Pour soutenir nos pas dans une sombre voie,
Aux heures d’agonie oh ! tu verras venir
Pensif, à ton chevet, s’asseoir le souvenir.
Et si l’orgue, à travers ta morne rêverie,
Te jette un air connu…muet, l’âme attendrie,
Dans ton cœur écoutant s’éveiller mille voix,
Harmonieux écho des songes d’autrefois,
Pleurant, tu t’écrîras, en relisant Valmore :
« Un amour malheureux est un bonheur encore ! »



(Paris, octobre 1838.)