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Sous le saule qui pleure ou l’yeuse isolée,
Comme une âme souffrante, une ombre inconsolée,
Jette aux brises des nuits ce triste et lent accord
Qui meurt dans le lointain et qu’on écoute encor...
Sur le bayou, tenant une pagaie oisive,
Calme, je laisse errer ma pirogue en dérive,
Et je rêve, et je prie, et jusqu’au point du jour,
Je me berce enivré de doux songes d’amour.
Juin 1837.