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Et voilà que déjà mon âme se console
Et que l’Illusion,
L’Illusion dorée, aux heures d’insomnie,
S’incline à mon chevet,
Et me dit, d’un accent de suave harmonie :
Ce que ton cœur rêvait,
Le cœur selon ton cœur, l’idéal de ton rêve,
La nouvelle Atala,
Celle que par la main, Dieu t’amène… ton Ève…
C’est elle… la voilà !
Août 1837.