Page:Rousseau - Œuvres de J B Rousseau, nouvelle édition, Tome IV, 1820.djvu/141

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Scène XVII

Dorante, Jobelin, L’Abbé, Madame Jérôme.

DORANTE.

Un de mes parents assassinée. Ah ! Je vous apprendrai à qui vous vous jouez. Holà, laquais, qu’on m’aille quérir le commissaire.

JOBELIN.

Ah ! Je tremble, et je voudrais être bien loin.

L’ABBÉ.

Vous voilà dans un vilain cas, madame Jérôme, et j’en suis fâché pour l’amour de vous.

MADAME JÉRÔME.

Monsieur Dorante, ne me perdez pas, je vous conjure.

DORANTE.

Non, non, cela ne passera pas ainsi. C’est mon cousin-germain on l’a assassiné chez vous ; c’est à vous à m’en répondre, et je prétends que justice soit faite.

MADAME JÉRÔME.

Eh monsieur, voudriez-vous me ruiner ?

DORANTE.

Vous n’en serez, pas quitte à si bon marché et je veux vous faire punir corporellement. L’ABBÉ.