Page:Rousseau - Œuvres et correspondance inédites éd. Streckeisen-Moultou.djvu/45

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son ni d’aucun prétexte qui puisse contenter un homme sensé. On saura que je sus voir le premier un peuple disciplinable et libre, où l’Europe ne voyait encore qu’un tas de rebelles et de bandits ; que je vis germer les palmes de cette nation naissante, et qu’elle me choisit pour les arroser. »

Il est probable que Rousseau veut parler du travail qu’il projetait : il existe entre les mains d’un Genevois[1] qui jusqu’à présent n’a pas voulu le rendre public[2].

Jean-Jacques fut tellement affecté de l’expédition de la Corse, qu’il eût la faiblesse de croire qu’il entrait au nombre des causes de cet événement ; c’est-à-dire qu’un des motifs que l’on eût, était d’empêcher qu’il ne devînt le législateur de cette île.

  1. M. Moultou.
  2. C’est ce travail que nous publions aujourd’hui. (Note de l’Éditeur.)