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Page:Rousseau - Œuvres et correspondance inédites éd. Streckeisen-Moultou.djvu/461

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LETTRES INÉDITES. 435

XLI

À MADAME LÀ MARQUISE DE TERDEU».^

Paris, le 18 décembre 1765.

J’arrivai avant-hier au soir, madame, fatigué, malade, hors d’état de sortir de deux ou trois jours. Je vous écri- vis hier matin par la petite poste, pour vous demander de vos nouvelles et le jour et l’heure où je serais sûr de vous trouver. J’envoie aujourd’hui vous supplier de me faire dire un mot là-dessus, le désir de n’être pas vu me finsant craindre les voyages inutiles. Si vous ne me faites rien dire aujourd’hui, j’irai demain dans la matinée rem- plir un soin qui m’est trop doux pour l’appeler un devoir»

XLII

À M. DE LUZE.

Chiswick, le 6 février 1766.

Voici, monsieur, quelques lettres écrites à la hâte, et dont vous avez bien voulu vous charger. J y joins un paquet d’épreuves pour M. Guy, que j’oubliai hier de vous remettre, mais qu’un voyage que M. Rose va faire à Londres me met en état de vous envoyer.

J’ai cherché le mémoire du tailleur de Strasbourg sans pouvoir le trouver. Il est ou perdu, ou dans le fond d’une malle que je ne saurais ouvrir à présent. Ma mémoire per- due, les tracas que j’eus la veille de mon départ, le monde qui était dans ma chambre, m’ont empêché de me rap-