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LETTRES INÉDITES. 475

cœur, de le rompre si jamais je recouvre un repos sur lequel je puisse compter.

M. de Laroche vous remettra un petit billet par lequel je vous prie de lui donner la note des ports que vous avei eu la bonté de payer pour moi, et qu il s’est chargé de vous rembourser. Vous pourrez lui remettre aussi le rouleau contenant le portrait du roi d’Angleterre et les livres ap- portés par M. d’Audiran.

Je ne consens pas au voyage que vous vous proposez de faire ici, et comme la raison ni Thonnèteté ne permettent pas d’aller chez les gens par force, j’espère que vous re- noncerez à ce projet.

Recevez, je vous prie, mes très-humbles salutations.

LXV

À MADAME DE VERDELINV

Sans date.

Vous me marquez, madame, que j’ai dû recevoir une lettre de M. le général Conway. Je n’en ai reçu aucune. Vous ajoutez : «Écrivez au pauvre M. Davenport ; on « mande qu’il a été malade d’inquiétude qu’il ne vous fût « mésarrivé dans votre voyage. » Il était difficile qu’il eût les inquiétudes dont vous parlez, puisque, durant mon voyage je lui écrivais très-fréquemment, de quoi j’ai la

  • Celte lettre fut probablement écrite en 1768,- du château de Tryc, où

Rousseau se réfugia après avoir quitté l’AngleteiTe. On voit, par le con- tenu de la lettre, qu’il ne peut être question que de cette époque.

{Note de r Éditeur.)