Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t15.djvu/557

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difficile de répondre, à ces faits, & à ces dates, prouve qu vous êtes de bonne foi, & me fait espérer que vous ne me sautez pas mauvais gré de relever les petites inadvertance qui vous sont échappées.

Vous vous êtes fort éloigné de votre exactitude ordinaire en citant une partie de la note dont vous vous plaignez, Monsieur ; en la relisant vous en serez étonné vous-même. Pour vous épargner la peine de reporter vos yeux sur un ouvrage que vous n’avez pas goûté, je veux vous la transcrire d’un bout à l’autre : la voici.

“Tous les articles de musique que j’avois promis pour l’Encyclopédie, furent faits dès l’année 1749, & remis par M.

Diderot l’année suivante à M. d’Alembert comme entrant, dans la partie mathématique dont il s’étoit chargé : quelque tems après, parurent ses Elémens de musique. En 1768 parut mon Dictionnaire, & quelque tems après une nouvelle édition de ses Elémens, avec des augmentations. Dans l’intervalle avoit aussi paru un Dictionnaire des Beaux-Arts, où je reconnus plusieurs petits articles de ceux que j’avois faits pour l’Encyclopédie. M. d’Alembert avoir des bontés si tendres pour mon Dictionnaire de musique, qu’il offrit au Sieur Gui d’en revoir obligeamment les épreuves ; faveur que sur l’avis que celui-ci m’en donna, je le priai de ne pas accepter.”

Remarquez, s’il vous plaît, Monsieur, que M. Rousseau dit : “en 1768 parut mon Dictionnaire, & quelque tems

après,” & non pas immédiatement après “une nouvelle,” & non pas la seconde “édition de ses Elémens avec des