Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t8.djvu/624

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que maniere. Au reste il y a, dans la huitième & dans la dixième mesure, un triton qui n’est ni ne peut être sauve, quoi qu’il paroisse l’être la deuxieme sois par le second violon ;cela produit une succession d’accords qui n’ont pas un bon fondement & sont contre les regles. Je sais qu’on peut tout faire sur une tenue, sur-tout en pareil cas ; & ce n’est pas que je désapprouve le passage, quoique j’en marque l’irrégularité.......................................................................................................

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(Fin d’une observation sur le Chœur suggiamo, dont le commencement est perdu ).

Ce ne doit pas être une suite de précipitation, comme devant l’ennemi, mais une suite de consternation qui, pour ainsi dire, doit être honteuse & clandestine, plutôt qu’éclatante & rapide. Si l’Auteur eut voulu faire de la fin de ce Chœur exhortation la joie, il n’eut pas pu mieux réussir..................................................................

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Après le Chœur suggiamo, j’aurois sait taire entièrement tout l’Orchestre, & déclamer le récitatif ove son avec la simple Basse. Mais immédiatement après ces mots. V’e chi t’anca a tal segno, j’aurois fait commencer un récitatif oblige par une symphonie noble, éclatante, sublime qui annonçât dignement le parti que va prendre Alceste ; qui disposât l’Auditeur a sentir toute l’énergie de ces mots Ah vi son io, trop peu annonces par les deux mesures qui précèdent. Cette symphonie qui auroit offert l’image de ces deux vers, qui tolle alla mia mente luminare si mostra ; la grande idée eut été soutenue avec le même éclat durant toutes les ritournelles de ce récitatif. J’aurois traite l’air qui suit Ombre larve sur deux