Page:Rousseau - Du contrat social, 1772.djvu/16

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te de nécef !ïté, non de volonté~ c’eft tout au plus un aéte de prudence. En quel fens pourra ce eue un devoir ?

Suppofons un moment ce prétendue droit. Je dis qu’il n’en résulte qu’un galimatias inexplicable. Car H tôt que c’e~ la force qui fait le. droit, l’enet change avec la caufe toute force qui furmonte la première, fuccede à fon. droit. Si tôt qu’on peut défobéir impunément, on le peut légitimement &e puifque le plus ~b, rt a toujours raifon il ne s-agtt que de faire en forte qu’on foit le plus fort. Or qu’eit ce qu’un dtdit qui périt quand la force ceffe ? S’il faut obéir par force on n’a pas befoin- d-obéir par devoir &L fi l’on n’e~ plus forcé d’obéir on n’y <A plus oblige. On voit donc que ce mot de droit n’ajoute rien à la iorce il ne fignine ici rien du tout.

ObéiiÏcz aux Puinances. Si cela veut c6re, cédez à la force, le précepteeft bon mais iuperHu je répons qu’ik ne fera ]&maYS violé. Toute pui~ïancevient de Dieu, ~ePavoue ; mais toutem<.l.tdie en vient anfU. E~’ce à direou~ foit défendu d-pp-kr Méde-