Page:Roussel - La Doublure, 1897.djvu/20

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
7
LA DOUBLURE


Gris, terminés par deux grands poignets élégants ;
Puis avec ses doigts nus, il enlève sa fraise
Qui le gêne. Et tombant alors sur une chaise
Capitonnée, et d’où sort un peu de coton
Par une déchirure, il saisit son menton,
Le coude sur la cuisse, et murmure à voix basse,
Le regard angoissé tout perdu dans l’espace,
Dirigé fixement en bas, vers le milieu
De la porte : « Mon Dieu… mon Dieu… mon Dieu… mon Dieu… ! »
L’esprit, dans une crise aiguë, en proie au doute.



La loge est encombrée et petite ; elle est toute
En longueur ; à main gauche en entrant, un côté
Long, est plein de pendoirs ; un pantalon crotté
Pendant au premier, a, sauf une seule patte,