Page:Roussel - La Doublure, 1897.djvu/229

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C’est un des marmitons resté presque debout
Qui, pour rire, parfois lui donne une secousse.
La même femme en grand pâtissier se trémousse ;
Deux autres tournent vite en se donnant un bras,
On ne comprend pas bien le fouillis de leurs bas,
Leurs jambes s’embrouillant toutes quatre, pas nettes.

Un grand maître d’école a d’énormes lunettes
Vertes, parant sa tête en carton à souhait ;
Il donne tout le temps, violemment, le fouet
À l’imitation grotesque d’un mioche
Comme en chiffons, qui tient un reste de brioche
Dans une main. Il l’a par le bord de son col
De marin, le laissant toucher des pieds le sol
Presque entre chaque coup ; c’est avec une canne
Qu’il le frappe ; la tête à l’air méchant ricane
Fort ; par la bouche on peut voir à l’intérieur
De la tête, changeant de son aspect rieur,
Les regards sérieux de l’homme qui s’occupe
Beaucoup de se guider. Il a presque une jupe