Page:Roussel - La Doublure, 1897.djvu/242

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Sur lequel il se règle ; on voit qu’il s’est assis
Par terre ; sa culotte, au fond, est toute blanche ;
Sans le vouloir il cogne un peu contre la hanche
Un gros pierrot qui dit : « Voyons, voyons, voyons,
Voyons, je ne crois pas pourtant que nous soyons
Dans l’eau, nom d’un pétard, espèce de grenouille. »
L’homme vert le salue en ôtant sa citrouille.
Fanny dit : « Oh ! j’ai vu ce nez-là quelque part,
Sûr. » Du reste la file en ce moment repart
Et la nourrice approche ; exprès toute molasse,
Une femme en bébé se tournaillant sur place
Fait ballotter ses bras, dansant sur le plancher.

Fanny dit à Roberte un peu de se pencher
Par-dessus le balcon ; pendant une seconde
Elles restent à voir la quantité de monde,
Presque un rassemblement, là ; Roberte dit : « Oui, »
À Fanny qui lui montre et dit : « C’est inouï,
N’est-ce pas, ce qu’on en voit ; quelle marmelade
Si le balcon tombait. » Là, dans la bousculade