Page:Roussel - La Doublure, 1897.djvu/48

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Les pieds, dont la chaussure est plus ou moins grossière.
Gaspard a dans la main, couverte de poussière
Blanche, une large pelle arrondie en fer-blanc.
Gonflé de confettis, son sac lui pèse au flanc,
Pendant en bandoulière après son épaule. Elle
A, pour projeter ses confettis, une pelle
Plus légère, avec un flexible manche en bois ;
Quand elle veut lancer, retenant de deux doigts
Le haut de l’armature en fer-blanc, elle tâche
De viser aussi bien que possible, puis lâche
Du bout de ses deux doigts tout crispés le sommet
De l’armature ; et son pouce qui comprimait
À l’autre main le manche en sens opposé, lance
Ainsi les confettis, sans grande violence
Du reste. Elle n’a qu’un domino blanc, uni
Avec un capuchon dont le bord est garni
Ainsi que le pourtour, ouvert sur la poitrine
Et rejoint sur le cou, bordant sa pèlerine,
De jaune. Une ceinture, en la même couleur
Jaune peu foncé, pince avec des plis l’ampleur