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Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/281

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inusités dont sa lettre au roi faisait mention, cette gravure prodigieusement durable, si utile maintenant pour l’emploi de la geôle focale.

Il fallait en outre à Sirhugues, pour chaque séance, une gravure moins solide, dont l’effacement progressif dans la geôle lui permît de régler son courant.

Seuls ceux restés bons, après l’épreuve d’un grand demi-siècle au moins, parmi des exemplaires quelconques, tirés en un stock unique le même jour et de même façon, pouvaient lui donner des indications fixes.

Fort en peine pour trouver dans le passé quelque abondante édition ni dispersée ni détruite, Sirhugues fit paraître en note, dans divers périodiques spéciaux, son desideratum — et reçut bientôt la visite du grand éditeur de gravures Louis-Jean Soum, qui lui apportait mille exemplaires d’une caricature de Nourrit datée de 1834.

Au début de cette année-là, l’éminent chanteur s’était couvert de gloire en prodiguant généreusement sa voix au timbre énorme dans sa belle création d’Énée à l’Opéra.