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Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/339

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à chaque expérience une vierge demi-page que le mort remplirait.

Dès lors il contraignit souvent feu François-Charles à recommencer son dramatique soir suprême, sur la prière de Pascaline et de Thierry, qui ne pouvaient se lasser de venir contempler les agissements auxquels, somme toute, ils devaient leur bonheur. C’était le fatal revolver lui-même qui servait, chaque fois chargé à blanc.



Enveloppé de fourrures, un aide de Canterel mettait ou enlevait aux huit morts leur autoritaire bouchon de vitalium — et faisait au besoin se succéder les scènes sans interruption en ayant régulièrement soin d’animer tel sujet un peu avant de réengourdir tel autre.