Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/48

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cointance entre son mouvement et le pivot contigu.

Assurant la stabilité de l’ensemble, une tige métallique horizontale, terminée comme un demi-haltère par un contrepoids en boule, était vissée dans le poteau d’aluminium du côté juste opposé à la lentille et aux miroirs.

Une immense aiguille aimantée, semblant provenir de quelque géante boussole, traversait perpendiculairement le poteau à mi-hauteur et, présentant la même longueur de part et d’autre, servait, par son magnétisme, à toujours maintenir, durant les vols, l’ustensile aérien dans une orientation immuable. Sa pointe nord était placée droit au-dessous du miroir inspectant le sud, alors que son piquant méridional coïncidait de façon similaire, mais à moindre distance, avec le contrepoids sphérique.

Comme base, trois petites griffes d’aluminium, courbes et tout unies, rappelant en miniature les pieds d’un meuble, supportaient le bord inférieur du poteau ; chacune appuyait son extrémité sur le sol, en donnant à la hie une assiette suffisante, et montrait extérieurement, tout au bas de sa courbe régulière et sortante, le cadran