Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

comme précédemment au bord de la corde, que nous avions franchie de nouveau.

Le bruit d’un faible choc attira bientôt nos regards vers le bas de l’appareil ; entre les trois griffes, la rondelle grise, s’abaissant sous une poussée de sa tige, avait rapidement rejoint l’autre, et toutes deux restaient maintenant collées étroitement. À l’instant précis de leur réunion, la dent brune placée au-dessous d’elles avait quitté le sol et, obéissant à quelque mystérieuse aimantation, s’était plaquée contre le verso de la rondelle bleue. Pour l’oreille, les deux heurts, semblant simultanés, s’étaient confondus en un seul.

Peu après, un éclair jaillit de la lentille, qui, ayant accompli brusquement un quart de tour en pivotant sur l’axe de son diamètre horizontal, coupait désormais perpendiculairement le faisceau lumineux émis, suivant une obliquité descendante, par le miroir braqué au sud. Par suite de cette manœuvre, les rayons, traversant le verre spécial, se concentraient avec puissance sur l’aire intégrale de la substance jaune étalée sous l’aérostat dans le plateau circulaire ; quelques-uns des fins cordages inférieurs du filet