Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/82

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calorifique suivant la pureté de l’atmosphère et la puissance thermique de l’astre radieux, proportionnelle à la courbe de son évolution, puis, surtout, suivant l’opacité relative et la durée d’occultation de tel nuage passant sur le disque flamboyant. Dans la partie de sa besogne concernant la lentille, le maître tint compte, une fois pour toutes, des ombres fines que marqueraient sur la matière ocreuse quelques-unes des soies du filet.

Le réglage chronométrique de la soupape demandait une grande application. Certains souffles violents auraient pu emporter la hie pendant ses temps de repos, et un dégonflement partiel serait parfois nécessaire indépendamment des pérégrinations aériennes, dans le seul but d’alourdir l’ensemble en vue d’une stabilité plus résistante. Cette particularité aurait un contre-coup direct sur le travail de la lentille, obligée d’éblouir ensuite plus longuement l’amalgame jaune pour compenser les pertes d’hydrogène.

En bas, la tâche des deux rondelles consacrées à l’attirance puis au lâchage des dents était plus facile à mettre au point. En revanche,