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Page:Roussel - Nouvelles impressions d'Afrique - Lemerre, 2e éd, 1932.djvu/113

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Un rouge parapluie ; — assidue à la peine,
Pour celle qu’un chanceux fait trimer au tonneau,
La roue à bain froid d’un moulin ; — un blanc panneau
Qu’un porte-riflards plein pare, asile à cinq places,
Pour du neuf papier à chant ; — pour l’une des glaces
Qui, des dents, servent, monstre, au dentiste un reflet,
Un miroir concave à barbe ; — pour le sifflet
Qu’est la bouche aux index livrée, un jeu de grâces
Avant l’envol du rond ; — pour l’os aux branches grasses
Qu’un jour faste à poulet, pour rire, à deux l’on rompt,
Un éperon poudreux ; — pour deux pleurs au vol prompt,
Ce qu’expulse un grippé d’espèce malapprise
Qui dans ses doigts se mouche ; — un jour exempt de brise,
Pour un vide encrier qu’on repaît d’encre, un seau
Qui d’asphalte s’emplit ; — lorsqu’il fait d’un vaisseau
Signe, armé de rouge, un bras, pour une allumette
Dure à tuer ; — pour ceux qu’avant qu’on le remette
Montre un bouchon, des mots gravés dans un tronçon
D’arbre scié ; — quand du coude seul, sans façon,
Contre un mur il s’appuie, un bras nu de poseuse,
Pour un index frappeur ; — lorsqu’une mère, oseuse,
Ouvre un berceau, les blancs rideaux, pour deux feuillets
Non coupés qu’on disjoint ; — zigzaguant sans œillets,