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Page:Roussel - Nouvelles impressions d'Afrique - Lemerre, 2e éd, 1932.djvu/21

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La terre, alors qu’il grimpe à l’Alleghanys Range ;
— L’étranger si plus rien n’est en vice amoral
Dans « vice-président » ou dans « vice-amiral » ;
— Si, méthodique, avant de l’arroser, Cerbère
Le flairerait de ses trois nez, le réverbère ;
— L’hiver, sur le trottoir, maudissant son bourreau,
S’il rentrera sans rhume, un riflard sans fourreau ;
— Quand, poisseuse, elle a l’heur de puer, la semelle,
Si de son sort chanceux jalouse est sa jumelle ;
— La fermière, à l’aube, en passant son caraco,
De quel coq debout la mit le cocorico ;

    — A rebours, lorsqu’il gronde avant d’intervenir,
    Un coup de brosse au chien sur l’épine dorsale ;
    — Quand chez lui tout s’attaque, au maigre à langue sale
    Qu’on va perdre, une forme à forcer les chapeaux ;
    — Au reclus, quand dehors claquent dur les drapeaux,
    Sur la flûte, ondulant, maint chromatique exemple ;
    — Quand naît l’orage, à qui, dominé, le contemple
    Et l’oit, pour moins que la lumière ailé le son ;
    — Au souffleur, quand tire à sa fin une chanson,
    Lors du refrain un coup d’épaule à chaque ligne ;
    — Un sursis au coq qui, l’automne enfui, trépigne
    Quand tarde une aube ; — au Juif errant, un rond de cuir.