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Page:Roussel - Nouvelles impressions d'Afrique - Lemerre, 2e éd, 1932.djvu/29

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Une odeur connue au seuil du numéro cent ;
— Le collignon à fouet rageur, à quelle cote,
Dans le Grand Prix, gagnante, on donnerait Cocote ;
— Si monter pratique en homme, à la longue, en arc,
Par degrés lui mettra les jambes, Jeanne d’Arc ;
— Le sans le sou, s’il est près de rouler carrosse,
Qui, malin, d’un bossu vient de toucher la bosse ;
— Quand sous sa dextre on penche un sac de confiseur,
Si des vers vont doubler son plaisir, le liseur ;
— L’astronome âgé, si, gâteux, avec un signe
Du Zodiaque, un jour, il confondra le Cygne ;
— Les vieux, si saint Martin, vraiment, par son été,
Rend possible un instant d’être et d’avoir été ;
— L’architecte, si lorsqu’il porte, pas plus grosse
Qu’un jouet, sa maquette, on le prend pour un gosse ;
— Le théologien, si la Vierge à son fils
Doit sa célébrité plus ou moins qu’à ses fils ;
— Le dompteur, si sa veuve, un an, sans gris ni mauve,
Stricte s’habillera, dont se régale un fauve ;
— Si ses enfants naîtront sourds, celle dont la main
Fut la veille accordée à son cousin germain ;
— Le loustic, si, pour voir où son cordonnier perche,
Mieux vaut dans sa bottine ou son Bottin qu’on cherche ;