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Page:Roussel - Nouvelles impressions d'Afrique - Lemerre, 2e éd, 1932.djvu/81

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D’un visiteur en deuil frais ; — pour de la ficelle
A sacs de confiseur coté, du cordon d’or
Pour képis d’officier ; — dans certain corridor,
Pour deux chevrons pointe en bas proche un esprit rude,
La marque d’huis du fond ; — pour une pêche où, prude,
Le regard n’ose atteindre, un rouge arrière-train
D’enfant fautif fouetté ; — pour la chaînette à grain
Restant d’un chapelet rompu, la chaîne à boule
D’un forçat du vieux temps ; — pour celle qu’à l’ampoule
L’épingle arrache à point, la fuite qu’au désert
Le fer d’un traître extorque à l’outre ; — quand, disert,
Le vent rage, un radeau mâté dans une trombe,
Pour un toton ; — signal rouge, une fiche en rhombe
De fiole à poison, pour un central débris
D’as de carreau ; — pour celle à quoi, de chic épris,
Le myope, en peinant, fait s’unir son orbite,
Une glace à hublot ; — pour l’averse subite
D’un arrosoir à fleurs, ce qui sur le chef pleut
D’une pomme à doucher ; — quand, sans sauve-qui-peut,
A l’épreuve on le met, pour deux baissers de trappe,
Ceux du rideau de fer ; — pour la règle qui frappe,
Quand s’en mêlent les nerfs, des doigts nus d’écolier,
Une poutre à décor funéraire ; — un collier