parti parut faire des progrès rapides, bien plus alarmants pour la sécurité des nouveaux comptoirs que toutes les menaces du gouvernement de Yedo ; ce dernier allait devenir impuissant à garder ses derniers engagements et à maintenir à distance suffisante nos ennemis déclarés. — La communauté de vues et d’entente qui sortit en 1863 du danger commun, et qui rapprocha les autorités étrangères, jusqu’alors hésitant dans le choix d’une ligne de conduite et isolées les unes des autres, aida, nous n’en pouvons douter, à faire succéder à cet état précaire la situation meilleure dont on jouit aujourd’hui. Les mesures adoptées pour la protection de Yokohama démontrèrent d’abord au gouvernement de Yedo notre ferme volonté de ne rien céder ; un peu plus tard une vigoureuse répression des attentats commis par le chef du parti ennemi des étrangers donnait à ce parti la mesure de notre force. — De son côté, le pouvoir du taïcoun se raffermit, et, grâce aux excès du parti opposé, vit s’accroître le nombre de ses adhérents.
La question de l’abandon volontaire du Japon, ou même d’un seul des droits que nous accordent catégoriquement les traités, n’est pas aujourd’hui discutable. — Nous devons donc nous demander quelle ligne de conduite a le plus de chances de concilier, avec le maintien de la paix, l’entier exercice de ces droits.