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« On avertit les poètes qui jouissent de la faveur de quelque prince, de ne pas lui rendre de fréquentes visites, de ne lui rien demander, et de se laisser aller tout doucement où les mène la fortune ; car celui, dont la providence veille au soutien des vermisseaux qui rampent sur la terre, et des animalcules qui s’agitent dans l’eau, n’oubliera pas de fournir l’aliment au poète, quelque rampant qu’il soit. »