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échos patriotiques


IV


l’apothéose


La nuit… voici la nuit ; l’ombre a tendu ses voiles,
Et couvre avec horreur le spectacle de mort.
Des nuages blafards roulent sur les étoiles ;
L’Iroquois assouvi forme l’œil et s’endort.

Sous le dôme des bois, dans la nuit solitaire
Pénétrèrent alors de célestes clartés,
Et l’on vit des hauteurs descendre avec mystère
Un essaim d’anges purs par des anges portés ;
Et puis… l’on entendit une harmonie austère,
Des chants mélodieux par l’écho répétés :