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acte premier

DEUXIÈME TABLEAU


Le 15 septembre, après-midi. Chez le docteur Arnoux.

Deux chambres séparées par une cloison, ouvertes sur la salle. — Celle de gauche est un petit salon meublé. — Celle de droite, plus grande, est une espèce de bureau avec une large i>orte au fond, ouvrant sur la rue. — Du côté de la porte, une bibliothèque avec livres. — De l’autre une armoire vitrée avec des instruments de chirurgie. — Table et chaises.

Au lever du rideau, le docteur Arnoux prépare des bandelettes, de la charpie, des bandes de taffetas, et on entend la fusillade au loin.




Scène I

ARNOUX seul

Ces fusillades sont sinistres — j’aimais mieux le bombardement. Quel réveil nous avons eu ee matin ! Et quelle va être l’issue de cette bataille ?

En ce moment, se décident les destinées de la Nouvelle-France. Plusieurs chirurgiens ont suivi l’armée sur les Plaines ; mais on va probablement réclamer mes services, et je me prépare…

On frappe à la porte.

Entrez. (M. de Bernetz entre).