que, c’est parmi nos amateurs qu’on le trouverait.
Un essai sérieux a été tenté, il y a deux ans.
M. Gandrille, acteur français et professeur d’élocution, dont tout le monde se souvient, avait alors organisé toute une troupe d’amateurs pour jouer « Montcalm et Lévis ».
Les rôles étaient distribués. Les répétitions étaient commencées ; et tout promettait de réussir, lorsque M. Gandrille, appelé à son service militaire, dut partir pour la France.
Le projet fut en conséquence abandonné.
J’étais d’avis, comme M. Gandrille, que le manuscrit du drame était un peu long pour la scène, et j’en avais alors retranché plusieurs pages.
Le drame que je publie aujourd’hui est tel que je l’avais préparé pour être joué par les amateurs de M. Gandrille. Mais je crois devoir y ajouter en appendice les scènes et parties de scènes que j’avais supprimées, et j’ose espérer qu’on ne les jugera pas sans intérêt.
Les pages suivantes se trouvaient au commencement de la scène vie du premier acte :
Eh ! bien, Bourlamaque, comment va la nostalgie ?
Elle va toujours mal l’hiver. Pendant l’été je traîne mes canons un peu partout, sur les rivières et dans les bois, et la nostalgie ne résiste pas