Page:Routhier - Portraits et Pastels Littéraires (sous le pseudonyme Jean Piquefort), 1873.djvu/28

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I - — 28 — X J> ces beau* vers. A près le Portrait de mon pèrcfr:vient une espcce d’épine .‘VA- ma sœur v qui me: parait faible et prétentieu¬ se;. - Elle n’est pas dans lé style propre de répitre. • Elle manque; de goût et d’une certaiae délicatesse de sentiment quij au¬ rait dû i voiler davantage cette peinture un peu: .il- beaucoupdnüpxe ; je souligne quelques mots, p <• - •’\t\\t.s “ Quand ie te. vois, ma sœur, rêveuse à ta fenêtre Laissant- flotter au gré de la brise du soir Te6 blonds cheveux épars sur ton corsage noir Songerà Lavénir, eot étrange peut-être Qui chaque heure du jour se.dresse devant toi, Tantôt pie a d’allégresse et tantôt plein d’eflroi Je cherche alors àlircsiu fond de ta.pensée. Quelle empreinte l^spoir ou la crainte a laissée; Saras-tu grande dame> en ùri salon doré, D’allégresse et deffleurs lé'front toujours paré ; Assise à des banquets aü milieu de convives Etincelant de se îe-et de-perles massives Ou, joyeuse, entraînée au tiras d'un cavalier, Aux épauleUeà d’àP, aüx éperons i'acier, Tournoyant dans le bal, plus belle une la rose Sous les tièdes rayons du printemps rraiché éclose? Puis, lasse, reiirée auLond de ton boudoir, *,\t. Après avoir joüi de tes succès dû soir, **, . j' dormant sur des étivahs ou de pourpre ou. de,so.ié Et n’ouvrant tes rideaux qu’aux rayons déjà joie i Vis-tu briller l’éclat de la fleur (Voranger ' Que pose sur ton front quelque jeune étranger, (1) (t) Je constate avec plaisir que le mot jeune a été substitué au mot noble, qui se trouva t dans la pièce, lors de sa première publication.