Page:Routhier - Portraits et Pastels Littéraires (sous le pseudonyme Jean Piquefort), 1873.djvu/37

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Illustrons ce blâme par une seule cir

lion-ssl\t/*•\t‘ . i;. « v.> .vif Souvent, à la suite de ces transports,. u toutes.ses puissances intérieures sem- df:liaient tout-à-coup se taire .et demeu- u rer suspendues. Alors, dansle silence “ de toiites ses facultés, s’élevait, des pro- u fondeur^ de tson âme, comme une'douce 4J mélodië, dont chacun de ses soupirs 44 semblait lès suaves ondulations. On f4 eut dit que chaque, fibre de son être' 44 étàit autant de cordesd’un instrument 4? invisible que venait toiicher en secret 44 iîange du pur amour, et dont ies accords 44 ravissaient les chœurs qélestes et char- 44- maientdes oreilles de Dieu. 0 ^\t.\t*. Là nuit même n’interrompait pas ces 44 mystérieux concerts : des visions bien a heureuses venaient visiter son sommeil, u et, dans un démiTeposj elle entendait u ehantèr sans cesse ces voix intérieures ; 44 quelquefois . même elle èn était com- & plétement réveillée. Ainsi, son âme c> ressemblait, à ces harpes éoliennes, sus- 44 pendues auxarhres des forêts, dont les •4 cordés i/ résonnent encore longtemps 44 après le passage des brises nocturnes.. 44 Ainsi, dans lès splendides basiliques, 44 quand l’orgue vient" de se taire et que 44 l’encens des solennels sacrifices monte