Page:Routhier - Portraits et Pastels Littéraires (sous le pseudonyme Jean Piquefort), 1873.djvu/8

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pas surpris. Mais un farceur, même spi¬ rituel, n’est pas un bon critique, et, comme nôus en aurons bientôt des preu¬ ves, il rend quelquèfois ridicules ceux qu’il voudrait combler d’éloges, m / u . * C’est l’idée de bien dès gens que plu¬ sieurs des heureux silhouettés ne sont autres que les silhouetteurs eux-mêmes. Nous le croyons pour notre part, et c’est pourquoi nous donnerons à leur œuvre . conjointe plus d’attention qu’elle n’èn mérite réellement. kNqUs tenons à dé¬ montrer au comité des sühùuetteurs-sü- qu’il y msouvent dtc danger à parler de soi-même, et que l’encensement réciproque né réussit pas toujours. Qui .crôij faireune apothçosç, lonce quelque- . fêis:\rn;pavl. :\t:.Îj:N\t*:\t\\t} Depuis que j’ai annoncé mes2P<n%irati$ et Pi tels, je reçois des lettres sans nom¬ bre et sans bornes. Députés, journalis¬ tes, poètesj orateurs demandent à grands cris des portraits de plein pied, et ils m’a¬ dressent leurs autoUographies revues, corrigées et annotées. Un conseiller mu- nicipal et un marguiller réclament la même faveur et affirment qu’ils se sont faits eux-mêmes et qu’ils sont parvenus sans intrigues à la haute position qu’ils