Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/209

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Qu’on le remarque, nous n’affirmons rien, la similitude des noms, seule, nous permet de faire cette conjecture.

Le 31 mai 1762, le président du Conseil de marine prie M. Bentabois d’accepter ses remerciements pour les deux mémoires qu’il lui a transmis, en même temps que la lettre de M. Rustan qui en est l’auteur. M. Bentabois pourra dire à M. Roustan que le roi est satisfait de ces mémoires et que s’il a d’autres renseignements sur le Canada ils seront reçus avec la même satisfaction.

Le 15 janvier 1768, le président du Conseil de Marine écrit encore à M. de Fontanien au sujet de papiers du sieur Rustan mais cette fois il dit qu’il est de Montréal.

Rustan est à la Longue Pointe le 6 juin 1762.

Pour nous, le sieur Roustan ou Rustan, garde-magasin au fort Duquesne n’est autre que Pascal Rustan qui fut négociant à Québec après la Conquête. Lors de son voyage en France pour se justifier en 1766-1767, il était porteur de papiers du Canada pour une valeur de 267,527 livres. Sa réclamation porte « Pascal Rustan, négociant à Québec ».

Le nommé Saint-Germain


L’acte d’accusation des procureurs du Roi dit simplement « Le sieur Saint-Germain, ci-devant commis du munitionnaire au Portage de Niagara ».