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Après sa sortie de la Bastille, La Barthe, né en France ne revint pas au Canada. On perd ses traces après 1763.

La Barthe, à la Bastille, s’occupait plus de ses repas que du détail de sa toilette. Il réclama même la permission de faire venir ses repas du dehors. Les autorités de la Bastille s’informèrent alors s’il avait à se plaindre de la nourriture qu’on lui servait, et La Barthe, très franchement, avoua qu’elle était convenable, mais qu’il était délicat, friand et très sensuel. Il eut alors la permission de faire venir ses repas du dehors deux fois par semaine.[1]

Claude-Nicolas Fayolle


Claude-Nicolas Fayolle, né en France, était le frère d’un des principaux commis du département de la Marine. C’est probablement ce qui lui valut un petit emploi au contrôle sous Bréard à Québec où on le voit de 1753 à 1757.

Le 16 février 1759, le président du Conseil de Marine écrivait à l’intendant Bigot qu’il avait accordé à Claude-Nicolas Fayolle, à la demande de son frère, le sieur Fayolle, commis du bureau des colonies, la place de garde-magasin à Montréal.

Si Fayolle prévariqua ce ne fut pas pendant une longue période puisqu’il ne fut garde-magasin qu’un peu plus d’un an.

  1. Frégault, François Bigot II, p. 345.