Page:Roy - Joyeux propos de Gros-Jean, 1928.djvu/42

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
60
JOYEUX PROPOS

Et le convoi fila rapide
Dans le noir de la nuit vide.
Le silence régnait partout,
Excepté lorsque tout à coup
La voix de la locomotive
Semait dans sa marche hâtive
Le cri vibrant de son sifflet.
Mais hors ça, silence complet !

* * *

Soudain, un staccato bizarre,
Éclatant comme une fanfare
Se répandit dans le wagon,
Suivi bientôt d’un autre son ;
Le souffle d’une forte gorge
Bruyant comme un tuyau de forge.

* * *

C’était le Gros-Jean qui ronflait !

* * *