en fermant le livre ce qu’était venu faire au début le solitaire de Tibur.
Deuxième partie : c’est le journal de Camilla, fille du sénateur Claudius. Le sénateur quitte Rome, où il redoute les caprices de Tibérius. Accompagné de sa fille, il va rejoindre à Jérusalem son gendre Pontius Pilatus, procurateur de la Judée. Camilla écrit tous les jours, pour sa mère, le journal du voyage. Ce sont, tour à tour, des descriptions géographiques et historiques, des causeries et des discussions. Camilla a rencontré sur le vaisseau le jeune Gamaliel, fils de ce Gamaliel, membre du Sanhédrin, qui est le plus célèbre docteur et maître en Israël. Les deux jeunes gens causent de littérature, d’histoire, de religion ; Gamaliel va même jusqu’à faire, dans la lumière douce des soirées méditerranéennes, d’innocents flirtages.
Troisième partie : nous sommes à Jérusalem ; d’abord, chez Pilatus, puis un peu partout dans la Judée, à la recherche du Messie, et des spectacles de sa merveilleuse puissance. Nous rejoignons le centurion Caïus ; nous nous replongeons au plus profond des discussions religieuses où brille l’esprit de Gamaliel, de Caïus, de Pilatus, de Nicodème, d’Onkelos, jeune grec converti au judaïsme ; et enfin, nous ressaisissons le fil léger des amours, que tiennent cette fois, et tous ensemble, tendu autour de la très sage Camilla, Gamaliel, jeune, Onkelos et Caïus. Gamaliel et Onkelos, n’étant pas romains, ne peuvent épouser la jeune patricienne ; toutes les chances restent donc à Caïus, pourvu qu’il n’aille pas renoncer aux dieux de Rome, au vieux paganisme, et embrasser la religion du prophète Jésus : c’est du moins l’avis paternel de Claudius.
Dans la quatrième partie du roman, nous assistons à la lutte finale du Christ, à l’apparente défaite, au Calvaire, du Fils de l’homme ; la cinquième et dernière partie nous fait voir le triomphe du Fils de Dieu. L’on imagine l’attitude des personnages du roman pendant ces