Page:Roy - Vieux manoirs, vieilles maisons, 1927.djvu/27

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de Notman, nous la montre ainsi, prise dans cette sorte d’étau qui allait bientôt la broyer. Que reste-t-il maintenant ?

« Sur le flanc de la colline, à un endroit d’où l’en découvre une vue très étendue, une croix de bois accompagnée de quelques peupliers, marque peut-être l’endroit où Chomedey déposa son précieux fardeau, en 1643.

« Dans les jardins, sous des ormes immenses, aux ombres séculaires, s’allonge une pièce d’eau, un canal pavé en pierre. La source, la fameuse source, y jette…

« Sur la colline, un peu partout, des murs solides de pierre, percés ici et là de portes aux larges ferrures.

« Le long de la rue, les deux tours, seuls vestiges des beaux bâtiments d’autrefois, reliques sans prix pour l’histoire de l’enseignement dans notre pays.

« Au-dessus de la porte du Grand Séminaire se lit cette inscription : « Hic evangelizabantur Indi ». Et c’est tout »[1]

  1. Le Fort des Messieurs, p. 22