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l’extérieur du couvoir jusqu’à la hauteur DD.

FFF, trois des quatre fenêtres placées dans la voûte du couvoir. La fenêtre à gauche est entr’ouverte au moyen de la corde GHI, qui passe sur la poulie H, & qui va s’attacher au crochet I, sur les parois du couvoir. Les trois autres fenêtres s’ouvrent de même.

MM, superficie du moyeu qui reçoit la charpente de la voûte.

C, bout d’une colonne de cuivre qui passe à travers le couvoir, dans toute sa hauteur.

La Figure 2 de la Planche représente la coupe verticale & tout l’intérieur du couvoir, lequel est tapissé du haut en bas, avec des peaux d’agneaux, comme on le voit en YY. ZZ est une partie de fourrure qui répond à l’embrasure de la fenêtre F.

OO, tablettes destinées à porter les six mille œufs, & plus, qu’on peut mettre couver en un seul lit.

UU, goussets qui portent les tablettes ; tt, rebords qui les bordent & les dépassent par en haut de cinq à six lignes. Ces rebords tt ont de distance en distance de petits clous à tête ronde cc, lesquels servent à attacher, d’une tablette à l’autre, des filets de ficelle dont on voit une partie en ff.

TT, tuyaux à air, engagés dans l’épaisseur des parois. Il y a quatre de ces tuyaux opposés diamétralement dans l’entre-deux de toutes les tablettes OO. (Voyez TT, Figure 1).

CC, colonne de cuivre qui passe par le centre du couvoir, & le traverse dans toute sa hauteur, perce le plancher sur lequel est construit le couvoir, & va plonger de deux pieds dans le fourneau représenté par les Figures 3, 4, que nous allons expliquer.

HH, épaisseur des parois du fourneau qui chauffe le pied de la colonne CC.

MM, foyer du fourneau. YY, porte du foyer. LL, cendrier. XX, porte du cendrier.

NN, grille de fer qui sépare le foyer du cendrier.

II, base du fourneau faisant le bas du cendrier L.

SS, tuyau de fumée.

PQ, sorte de trépied qui reçoit le pied de la colonne CC.

EE, étaies qui soutiennent le plancher sur lequel pose le couvoir.

AA, partie du châssis carré en bois, qui porte sur l’extrémité supérieure des quatre étaies.

BB, traverses qui soutiennent les planches GG, formant le petit plancher particulier du fourneau.

DD, jambes de force destinées à donner de l’appui aux traverses BB.

TT, degré en bois qui conduit au fourneau.

La colonne CC est remplie d’eau à un pied près environ de son sommet. Elle est échauffée au degré qu’on désire & jusqu’à l’ébullition, s’il le falloit, par l’action du fourneau où elle plonge. La chaleur de la colonne se répand dans l’intérieur du couvoir : elle se règle par un thermomètre plongé dans la colonne même, & par d’autres thermomètres répartis sur les tablettes OO où l’on place les œufs.

II. Service du nouveau couvoir. Quand la maçonnerie du couvoir est parfaitement sèche, quand on y a fait monter la chaleur au degré convenable, c’est-à-dire, au 33, selon le thermomètre de Réaumur ; quand