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Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1786, tome 7.djvu/444

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le front des angles les plus voisins : de ces premiers partent deux autres liens qui sont conduits sur le sommet de la crinière, & qui s’y nouent l’un à l’autre ; les deux liens fournis par les angles suivans, se croisent en X sur le garrot pour se fixer, le droit à l’anneau gauche du surfaix, & le gauche à l’anneau droit : enfin, les liens des derniers angles se portent à quelques-uns des anneaux de ce même surfaix ou de ce même soutien.


Section VIII.

Du bandage du garrot

Ce bandage composé d’une pièce de toile en forme de quarré long, porte au milieu de chacun de ses bords antérieurs & postérieurs, un repli qui en diminue la longueur d’environ trois pouces, pour former une cavité propre à répondre à la saillie du garrot ; les deux angles postérieurs de ce même bandage sont tronqués de deux ou trois doigts : il est muni de cinq liens dont deux partent des angles antérieurs, deux des angles postérieurs & tronqués, & le cinquième, du repli pratiqué dans le milieu du bord postérieur appliqué par le milieu sur le garrot où portent les deux liens antérieurs, de manière à les fixer au devant du poitrail de l’animal, cette partie servant dès-lors de soutien ; les deux liens postérieurs sont conduits sous la poitrine, & on les y arrête par nœuds & de côté, l’un étant plus long que l’autre. Le cinquième lien ou une courroie qui y suppléeroit, s’étendra le long de l’épine & sera fixé à une croupière.


Section IX.

Du bandage du poitrail.

Ce bandage est formé d’une pièce de toile d’une grandeur proportionnée ; la forme est à peu près un quarré : du milieu d’un côté sort un appendice ou prolongement d’une largeur mesurée sur la distance qui se trouve entre les avant bras du cheval d’un aïs à l’autre : ce bandage en cet endroit ne pouvant être froissé. & replié comme il feroit à son passage entre ces parties, s’il avoit la même largeur que sa portion supérieure, on doit régler celle de cet appendice sur les proportions de l’animal ; le bord supérieur de ce bandage sera refendu pour que la fente entr’ouverte d’un pouce & demi ou environ, soit recouverte d’une pièce de toile appliquée par couture, à l’effet de loger commodément le bas de l’encolure. À chacun des deux bords latéraux & dans le milieu de leur longueur, seront des replis qui les raccourciront de deux pouces chacun : par ce moyen, ils peuvent répondre à la convexité du poitrail. On observe six liens à ce bandage, un à chacun des angles supérieurs qui doivent se croiser en X sur le garrot, pour s’attacher, le droit à gauche & le gauche à droite, aux anneaux du surfaix duquel on a supprimé le poitrail & le suspensoir : deux autres liens partant des angles moyens, sont conduits sur le bras, au-dessus du coude, & sont fixés à quelques uns des anneaux de ce même surfaix : enfin, les derniers liens forment les liens inférieurs, ils se relèvent de dessous le sternum, remontent sur les côtés