et de Médecine Rurale et Vétérinaire.
PLANTE. Von-Linné la définit ainsi, corps organique, adhérent à d’autres corps par quelques-unes de ses parties, au moyen desquelles il reçoit la nourriture & l’accroissement. Je pense que l’on devroit ajouter : qui se reproduit avec le secours de ses parties sexuelles. Par cette addition on rapproche la plante du règne animal, & on la distingue mieux du règne minéral. Les minéraux croissent, & l’agglutination de leurs parties tient à leur cristallisation. Les végétaux croissent & vivent ; leur existence dépend de la continuation du mouvement alternatif de la séve ascendante & descendante ; les animaux vivent, croissent & sentent, & leur vie tient à la circulation du sang ou d’une liqueur qui le représente. L’homme vit, croît, sent, & il diffère de tous les autres êtres de la nature par ses idées intellectuelles.
L’analogie entre l’homme & la plante, est indiquée dans tous ses points, à l’article arbre ; il suffit donc d’examiner ici quelques-unes de ses particularités. Le règne végétal est naturellement divisé en sept grandes familles ; 1o. les fungus, tels que les agarics, les champignons, les truffes noires, les vesses de loup ; 2o. les algues, dont la racine, la feuille,