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et la troisième, 2 décimètres 5 centimètres.

K. Les cylindres ont 1 décimètre 7 centimètres de diamètre, avec des rainures de 2 centimètres de profondeur.

X. Poids qui pèse sur l’axe du cylindre supérieur.

L. La poulie fixée au tambour a 4 décimètres 4 centimètres.

M. Le volant. Ses ailes, à partir du centre, ont 7 décimètres 5 centimètres de long. Il a la même largeur que le tambour. L’arc du volant a un décimètre et 5 centimètres de diamètre. Les pointes attachées aux extrémités du volant ont 1 décimètre de long. Il y en a deux à chaque battant.

N. La poulie fixée à l’axe du volant a 5 décimètres 5 centimètres de diamètre.

O. Treillage en bois.

Q q. Trémie.

R r. Partie où la paille est rejettée.

P. Poulies à diriger les cordes qui sont mouvoir le ventilateur Q.

R. Table qui sert à poser la paille, ayant un mètre de long.

C e. Revêtissement supérieur du tambour.

S. Revêtissement inférieur du tambour.

T. Bluttoir.

La fig. 4 indique le développement des cylindres.

La fig. 5 représente la coupe de la grande roue, et l’arbre d’engrenage avec sa lanterne.

La fig. 6 représente le cylindre creux, formé par des anneaux Y. U est l’arbre carré qui traverse ces anneaux.

La machine à battre est mue par des bœufs ou par des chevaux, qu’on attèle à la traverse A 2, fixée dans la partie inférieure de l’arbre A 3. Deux chevaux font faire ordinairement deux révolutions à la grande roue. Les bœufs ne font qu’une révolution . On peut obtenir par ce mouvement 110 rotations du tambour par minute. Ces rotations peuvent être réduites à 70 ou 90, sans diminuer les effets. On doit même se fixer à ce nombre ; car une plus grande vitesse ne sert qu’à augmenter le travail des bestiaux, sans aucune utilité.

La grande roue A met en mouvement la lanterne N de l’arbre C. La roue D adaptée à l’autre extrémité de cet arbre, s’engrène dans la petite lanterne E, fixée à l’extrémité de l’axe du tambour.

Le tambour F de forme cylindrique est revêtu, à sa circonférence, de planches posées les unes contre les autres. Ses deux extrémités sont également fermées avec des planches. Il est garni de quatre battoirs placés longitudinalement, et à égale distance les uns des autres. Ces battoirs sont formés par des pièces de bois de la longueur du tambour. Ils ont 7 ou 8 centimètres de hauteur, et 5 centimètres de largeur. Ils frappent la paille à mesure qu’elle avance entre les cylindres et en détachant ainsi le grain. La paille est entraînée dans l’espace compris entre le tambour et le revêtisse ment inférieur, et sort par l’extrémité opposée aux cylindres.

Le tambour est surmonté d’un revêtissement C C, à la partie si-