impiété. De nouveau, dans l’Encyclique[1] publiée au temps du bienheureux archevêque[2] Timothée, vous avez condamné l’impiété en la reniant totalement devant toute la terre ; et peu de temps après, vous l’avez rétablie dans l’acte nommé Antiencyclique[3]. Vous avez accompli ce qu’a dit le prophète Jérémie : Ils ont appris à remuer leurs pieds[4] et ils n’ont pas épargné ce qui existe. Vous êtes des roseaux que le vent fait remuer ; vous êtes agités et secoués par tout vent ; vous êtes toujours boiteux des deux jambes[5] et vous ne vous tenez jamais dans le chemin de la vérité. C’est de vous qu’il est écrit : Je hais ceux qui se rendent coupables de prévarication[6] ; et, à leur sujet, Dieu a annoncé et dit par le prophète Isaïe, à la fin[7] : Vous sortirez et vous verrez les membres des hommes qui se sont élevés contre moi ; car leur ver ne mourra point et leur feu ne s’éteindra point et ils seront pour toute chair un objet de curiosité.
Et ce n’est pas seulement à cause de ce que je viens de rapporter que vous êtes des prévaricateurs et que l’on vous appelle ainsi, mais encore parce que vous avez transgressé le décret du premier concile d’Éphèse qui déposa Nestorius et qui décréta qu’il n’est désormais permis à personne, évêques ou
