semble-t-il, en une étable[1] où se trouvaient toutes sortes d’animaux sans raison et d’où s’exhalait une forte puanteur.
LXXXV. — Le bienheureux Épictète, qui était archimandrite d’un grand monastère d’orthodoxes en Pamphylie et qui était (très) zélé, eut un jour une vision, selon ce que nous raconta l’évêque Épiphane[2] qui fut son disciple et qui tint (cette histoire) de lui-même. Il disait que (dans cette vision) il avait vu l’évêque de Side[3], Amphiloque[4], — qui passait pour miséricordieux, qui avait une conduite irrépréhensible et qui professait la foi orthodoxe, mais qui avait souscrit[5] à la lettre[6] de Léon et avait adhéré à ce qui s’était fait au concile[7] de Chalcédoine — ainsi que Épiphane, évêque de Perge, il les avait vus tous les deux enfoncés dans la boue jusqu’au cou. Tout en pleurs, l’abba Épictète disait à Amphiloque : « Comment toi, dont la vie toute remplie de vertus a jeté un tel éclat, te trouves-tu dans cette boue ? » — Et il lui répondit : « S’il y a du bien, c’est de Dieu qu’il vient, mais s’il y a un péché, c’est de nous (qu’il vient) : je souffre tout cela, Seigneur Père, à cause du concile de Chalcédoine auquel j’ai donné mon adhésion. »
LXXXVI. — Une femme d’Alexandrie, vénérable et digne de louanges,
- ↑ Stabulum.
- ↑ Ch. xliv.
- ↑ Σίδη, métropole de Pamphylie.
- ↑ Amphilochius sideensis, Labbe, Conciles, IV, 449, 791; P. G., t. LXXVII, col. 1515, et Land, III. 123, 142-143, 164.
- ↑ Litt. « écrit ». Aussi Michel a rendu cette phrase par « on dit que c’est lui qui avait écrit la lettre de Léon ».
- ↑ τόμος.
- ↑ σύνοδος ubique.