Nous devons reconnaître, My Lords, que sans le sang catholique et la valeur catholique, nous n’eussions jamais pu remporter la victoire, et que les talents militaires les plus élevés eussent été dépensés en vain. »
Que ces nobles paroles de délicate justice soient pour mes jeunes lecteurs le premier exemple de ce que toute histoire devrait être. Il leur a été dit dans les Lois de Fiesole que tout grand art est louange[1]. Il en est ainsi de toute Histoire fidèle, et de toute haute Philosophie. Car ces trois choses, Art, Histoire et Philosophie ne sont chacune qu’une partie de la Sagesse Céleste qui ne voit pas comme voit l’homme, mais avec une éternelle charité ; et parce qu’elle ne se réjouit pas de l’Iniquité, à cause de cela elle se réjouit de la Vérité[2].
- ↑ Laws of Fesols, I, 1-6. Cf. le commentaire et la consécration dernière de ces paroles à la fin des Peintres modernes :
« Toute la substance de ces paroles passionnées de ma jeunesse fut condensée plus tard en cet aphorisme donné vingt ans après dans mes conférences inaugurales d’Oxford ; « Tout grand art est louange » et sur cet aphorisme, la maxime plus hardie fondée : « Bien loin que l’art soit immoral, rien n’est moral que l’art en sa plus haute puissance. La vie sans le travail est péché, le travail sans art brutalité » (j’oublie les mots, mais c’est leur sens) ; et maintenant, écrivant sous la paix sans nuages des neiges de Chamounix ce qui doit être vraiment les mots suprêmes de ce livre qu’inspira leur beauté et que guida leur force, je puis, d’un cœur encore plus heureux et plus calme qu’il n’a jamais été jusqu’ici, confirmer l’article essentiel de sa foi : c’est-à-dire que la connaissance de ce qui est beau conduit et est le premier pas vers la connaissance des choses qui sont dignes d’être aimées, et que les lois, la vie et la joie de la beauté dans l’univers matériel de Dieu sont des parties aussi éternelles et aussi sacrées de sa création, que dans le monde des âmes la vertu, et dans le monde des anges la louange » (Chamounix, dimanche 16 septembre 1888, Modern Painters : t. V, Épilogue, p. 390). — (Note du Traducteur.)
- ↑ Allusion à I Corinthiens, xiii, 6. — (Note du Traducteur.)