voit ici un bon modèle français dans le porche du sud, comme nous l’avons déjà remarqué.
Vous trouverez dans M. Viollet-le-Duc (l’article Vierge dans son Dictionnaire, mérite tout entier l’étude la plus attentive) une admirable comparaison entre cette statue de la Madone Reine du porche sud et la Madone Nourrice du transept. Je pourrai peut-être obtenir une photographie de ces deux dessins, mis en regard, mais si je le puis, le lecteur voudra bien observer qu’il a un peu flatté la Reine et un peu vulgarisé la Nourrice, ce qui n’est pas juste. La statue de ce porche, dans le style du xiiie siècle, est très belle, mais, il n’y a pas de raison pour lui donner autrement d’importance, les types byzantins plus anciens avaient beaucoup plus de grandeur.
L’histoire de la Madone, en ses événements principaux, est racontée dans les séries des statues qui sont autour du porche et dans les quatre-feuilles placés au-dessous d’elles. Plusieurs d’entre eux se rapportent toutefois à une légende relative aux Mages que je n’ai pas pu pénétrer et je ne suis pas sûr de leur interprétation.
Les grandes statues à gauche, en lisant vers le dehors comme d’habitude, sont :
29. L’Ange Gabriel.
30. La Vierge Annonciade.
31. La Vierge Visitante.
32. Sainte Élisabeth.
mère italienne, la Vierge à la chaise de Raphaël ». Voir Ruskin, Modern Painters, III, IV, 4, cités par M. Brunhes. — (Note du Traducteur.)