38. Sous Hérode[1] :
A. Massacre des Innocents.
B. Hérode ordonne que le vaisseau des Rois soit brûlé[2].
37. Sous le troisième Roi :
A. Hérode faisant rechercher les Rois.
B. Incendie du vaisseau.
36. Sous le second Roi :
A. Adoration à Bethléem ? Pas certain.
- ↑ « À la façade d’Amiens, on voit sous les pieds de la statue d’Hérode, devant qui les rois mages comparaissent, un personnage nu que deux serviteurs plongent dans une cuve. C’est le vieil Hérode qui essaie de retarder sa mort en prenant des bains d’huile : « Et Hérode avait déjà soixante-quinze ans et il tomba dans une très grande maladie ; fièvre violente, pourriture et enflure des pieds, tourments continuels, grosse toux et des vers qui le mangeaient avec grande puanteur et il était fort tourmenté ; et alors, d’après l’avis des médecins, il fut mis dans une huile d’où on le tira à moitié mort » (Légende dorée). « Hérode vécut assez longtemps pour apprendre que son fils Antipater n’avait pas caché sa joie en entendant le récit de l’agonie de son père. La colère divine éclate dans cette mort d’Hérode… L’imagier d’Amiens a donc eu une idée ingénieuse en mettant sous les pieds d’Hérode triomphant le vieil Hérode vaincu ; il annonçait l’avenir et la vengeance prochaine de Dieu » (Male, p. 283).
J’ai adopté la traduction adoucie de M. Male, n’osant pas reproduire la crudité de l’original. Le lecteur peut se reporter à la belle traduction de la Légende dorée par M. Téodor de Wyzewa, mais M. de Wyzewa ne donne pas le passage sur l’incendie du vaisseau des rois. — (Note du Traducteur.)
- ↑ « Comme Hérode ordonnait la mort des Innocents, il… apprit en passant à Tarse que les trois rois s’étaient embarqués sur un navire du port, et dans sa colère il fit mettre le feu à tous les navires, selon ce que David avait dit : « il brûlera les nefs de Tarse en son courroux » (Jacques de Voragine, Légende dorée, au jour des saints Innocents, 28 décembre). — (Note du Traducteur.)
On voit les mages revenant en bateau, dit M. Male, sur un des panneaux de la rose de Soissons et sur le vitrail consacré à l’enfance de Jésus-Christ qui orne la chapelle absidale de la cathédrale de Tours. — (Note du Traducteur.)