Page:Ruskin et la religion de la beauté.djvu/222

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Et maintenant, en écrivant sous la paix sans nuages des neiges de Chamonix ce qui doit être réellement le dernier mot du livre que leur beauté inspira et que leur force guida, je me sens, d’un cœur plus joyeux et plus calme qu’il n’a jamais été jusqu’ici, capable de raffermir ma plus simple assurance de foi, — c’est-à-dire que la connaissance de ce qui est beau est le vrai chemin et le premier échelon vers la connaissance des choses qui sont bonnes et d’un bon rapport, et que les lois, la vie et la joie de la Beauté, dans le monde matériel de Dieu, sont des parts aussi éternelles et aussi sacrées de sa création que, dans le monde des esprits, la vertu et, dans le monde des anges, l’adoration.