Page:Rutebeuf - Oeuvres complètes, recueillies par Jubinal, tome I, 1839.djvu/326

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Vos savez bien ce que vuet dire.
Arier vint et li dist : « Biau sire,
Se ci a riens, si le preneiz. »
— « Or as-tu dit que bien seneiz ? »
— « Oïl, foi que doi Notre Dame. »
— « Je cuit c’est la coiffe ma fame,
Ou sa toaille, ou son chapel ;
Je ne t’ai donei que la pel. »
Lors a boutei se main dedens :
Eiz-vos l’escuier qui ot gans
Qui furent punais et puerri,
Et de l’ouvrage maître Horri[1].
Ensi fu .ij. fois conchiez :
Dou ménestreil fu espiez
Et dou lièvre fu mal bailliz,
Que ces chevaus l’en fu failliz.
Rutebuez dit, bien m’en souvient :
« Qui barat quiert, baraz li vient. »



Explicit.
  1. Voyez, pour les détails sur ce personnage, La complainte Rutebuef de son œul, note 3 de la page 18.