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LA DILECTA DE BALZAC

il parle de ses lectures sur ce vaste sujet, de ses recherches, des relations nouées avec des musiciens savants en la technique de leur art et avec d’humbles virtuoses frères sans doute du délicieux Schmucke du « Cousin Pons » : « Je vais me mettre à achever Massimilia Doni, qui m’oblige à de grandes études musicales, j’ai engagé un bon vieux musicien allemand à venir me jouer et rejouer sans cesse le Mosé de Rossini[1]. »

Voici maintenant le ton de fantaisie charmante avec lequel devant ses lecteurs il s’explique sur ses patientes recherches : « J’étais, il y a six mois, d’une ignorance hybride en fait de technologie musicale. Un jour, chez George Sand, nous parlâmes musique, nous étions plusieurs ; quoique je fusse musicien comme on était autrefois actionnaire de la loterie royale de France quand on y prenait un billet, c’est à-dire le prix d’un coupon de

  1. Lettres à l’Etrangère, p. 458.